« L’Art comme source de plaisir »
Artiste plasticienne, née en 1964 à Limoges , MAD vit et travaille entre Beziers et la Gironde.
MAD promène sa longue silhouette d’ex triathlète.
Son parcours est atypique, c’est ce qui en fait sa richesse.
Après des études d’aménagement et d’urbanisme pour pouvoir « embellir le monde », MAD travaille une vingtaine d’années dans la promotion immobilière, en essayant de faire construire « le moins laid possible ».
Elle côtoie de nombreux architectes-artistes. Ce qui l’intéresse c’est le « processus de création ».
En 1998, elle quitte la vie citadine et part à la campagne. Elle veut vivre dans un cadre de vie ou beauté rime avec harmonie. Elle s’installe à Frontenac, dans une ancienne propriété bordelaise « Château Guiton » et y crée un camping naturiste pour « vivre en liberté ». Elle vit depuis quelques temps dans le sud de la France à Beziers
En 2008 elle commence son travail de création.
De fibre écologique, elle commence à travailler avec des déchets, source inépuisable de matières. C’est la période verre, cannettes, boites diverses. Elle crée en 2012 et 2013, une série de 68 cœurs utilisant pour chacun une technique différente, une sorte de ballade amoureuse et artistique. Ils ont quasiment tous trouvés acquéreurs.
La série de portraits « les intemporelles » (depuis 2014) souhaite redonner vie à des photos anciennes en leur appliquant une technique contemporaine. Les personnages sont souvent mélancoliques et expriment la nostalgie d’une époque. Une série est réalisée en agrafes, matériau peu utilisé puis une autre avec des fils tendus, sur lesquels elle vient coller differents materiaux (papier calque, papier de soie ou plumes) pour créer des portraits où la lumiére joue avec le relief des matériaux et cree une profondeur aux personnages.
La plume…
Marie Ange est portraitiste. A travers ses portraits elle exprime son désir d’esthétisme et de féminité ainsi que son penchant vers la mélancolie et la nostalgie. Ses visages sont forts et expriment une émotion rare, le matériau choisi, la plume, exacerbe les émotions et notamment la fragilité et la douceur féminine. Le ressenti de transparence du portrait et son coté évanescent est apporté par le concept de l’oeuvre : les plumes sont fixées sur des fils nylon quasi invisibles qui permettent au portrait d’etre décollé du support et de sembler en lévitation. L’absence de couleur renforce l’émotion et appuie sur la nostalgie. Le relief et le duvet des plumes viennent donner une touche de flou et de douceur à l’ensemble.
MAD est présente sur les principaux salons français, européens et dans les galeries Dupré et Dupré ( Béziers), David Pluskwa (Marseille) et Grulier (Courchevel)